PEINTURE ACRYLIQUE
Avec ou sans pinceaux, dans l'ombre ou dans la lumière, avec rage ou passion, avec mélancolie ou désespoir... Créer pour se libérer. Peindre pour transformer des ressentis en couleurs, des vécus en formes, et des émotions en textures.
Lumière
Textures
Reflets
Superpositions
EXPLORATIONS DE LA MATIÈRE
DE LA MATIÈRE, DES EFFETS ET DES REFLETS POUR S'ANCRER DANS LA RÉALITÉ
La matière, en tant qu'élément essentiel de notre réalité, s’impose à nous à travers nos sens, nous rappelant sans cesse notre ancrage dans le monde physique. Nos perceptions sensorielles nous permettent de l’appréhender, de la toucher, de l’observer, de la sentir, créant ainsi l’illusion de sa permanence et de notre propre présence tangible sur Terre. Pourtant, cette matière que l’on cherche à capturer, à immortaliser, comme lorsqu’on applique la peinture acrylique sur une toile, est loin d’être figée dans le temps.
Bien qu'une création puisse sembler éternelle, elle est en fait soumise à des variations infinies selon la lumière, l'angle de vue, ou encore l'état émotionnel de celui qui la contemple. Ce qui nous paraît stable se transforme à chaque instant, nous rappelant que notre perception de la matière est éminemment subjective et que le temps, insaisissable, continue de modifier notre vision du monde. Ainsi, l’acte de peindre devient une tentative non pas de figer l'éternité, mais de saisir une fraction de cette danse entre matière, perception et temporalité.
PEINDRE AVEC LE CORPS EN MOUVEMENT
Peindre avec tout son corps, danser devant la toile, c’est laisser la création échapper aux seules limites des mains pour en faire une expérience immersive. Le corps imprime sur la toile non seulement des formes et des couleurs, mais aussi des rythmes, des impulsions, des élans.
Chaque coup de pinceau devient le reflet d’un corps engagé, d’une émotion vécue dans l’instant, inscrivant une spontanéité sur la toile. Peindre en dansant, c’est inviter le hasard, l’imprévisible.
Au-delà d'une exécution technique, impliquer le corps permet d'aller vers un dialogue plus intime avec la matière. La peinture cesse alors d’être une image figée ; elle devient une trace vivante d’un corps qui a bougé, d’un souffle qui a été capté.
Dans l'ordre: "Au-delà", "Apparition", "Été Animé" et "Lignes du Temps"
NOUVELLES TERRES
UNE INVITATION À L'EXPLORATION
Ces territoires sont composés par des formes qui ne sont pas figées. Elles sont ouvertes à l'interprétation, à l'imagination. Ce flou évoque l'idée que ces espaces ne sont pas encore complètement formés, mais sont en constant devenir.
Le spectateur est invité à se perdre dans ces vagues de couleurs et de textures, à y projeter ses propres émotions, ses propres découvertes.
C'est un appel à l'inconnu, mais aussi à la curiosité, à l'audace de s'aventurer hors des sentiers battus.
Dans les moments de doute ou de confusion, il y a toujours des nouvelles terres à trouver, riches en énergie, et en possibilités.
MÉTÉO INTÉRIEURE
DES FLUCTUATIONS (IM)PRÉVISIBLES
Une émotion peut-elle être maîtrisée ou prédite ? La météo implique un état temporaire. Les flux des émotions sont aussi soumis aux changements, et sont influencés par des évènements extérieurs parfois imprévisibles.
Cette série soulève des questionnements sur le processus de guérison : est-il linéaire, ou bien aussi fluide et indéfinissable que les couleurs qui se mêlent sans limites nettes ? Peut-on vraiment parler de fin de la pluie, ou sommes-nous en perpétuel état de transformation, entre l’avant et l’après, toujours dans cet entre-deux où la pluie devient lumière mais où la lumière conserve un éclat humide ?
C'est une exploration sensible du passage du chaos à la tranquillité, une ode à la capacité d’adaptation et de résilience de l'âme humaine face aux bouleversements.
Jours de Pluie Joyeux
Après la Pluie
Les couleurs floues et enchevêtrées sont vaporeuses, comme si elles représentaient la sensation d'une sérénité retrouvée après un moment de tumulte. Il n'y a pas de catégorisation mais des questions — qu’est-ce qui reste après l'orage, après les épreuves ? La nature humaine est-elle toujours capable de s’auto-réparer, ou bien sommes-nous condamnés à porter en nous les traces des tempêtes passées ?
Cette toile dominée par des teintes maritimes, suggère un paysage océanique en mouvement. La présence d'une lumière diffuse au loin évoque la figure d'un phare, un symbole de guidance et de sécurité au milieu des eaux tumultueuses. Le jeu de couleurs, oscillant entre la douceur des bleus et l'énergie du mouvement, raconte une histoire de stabilisation entre chaos et sérénité. C'est un reflet d'une quête d'équilibre, avec le phare symbolisant une ancre émotionnelle.
Le Phare
La grande ligne dorée traversant la composition symbolise la force et la beauté de la nature. Ce coup d'éclair, qui perturbe la tranquillité du ciel et de la terre, et pourrait être perçu comme une métaphore de la vie, où des moments intenses peuvent survenir de façon inattendue. Cette toile parle d'énergie, de transformation et de puissance, tout en capturant la lumière dans les moments sombres.
L'Eclair
Les thèmes de cette toile sont l'infini, l'éternité, ou même sur l’inconnu. Les étoiles, traditionnellement vues comme des points de repère fixes dans le ciel, deviennent ici des flèches mouvantes, des traces d’énergie en mouvement constant. Cela pourrait évoquer le caractère éphémère de l'existence : même ce qui semble éternel peut se dissiper ou se transformer en un instant. En ce sens, "Vent Stellaire"suggère que même les forces qui semblent les plus imposantes, telles que celles qui régissent l'univers, sont en constante mutation.
Vent Stellaire
Sous les Nuages
Cette peinture est davantage orientée vers l’immensité de l’élément aérien. L’observateur se tient au seuil de l’orage ou d’un grand bouleversement atmosphérique. Il y a une part d’intangible, quelque chose bien au-delà de nos capacités humaines à maîtriser. Les nuages, évanescents par nature, deviennent le symbole de nos pensées et de nos émotions volatiles, fluctuantes et jamais vraiment sous notre contrôle.
En savoir plus sur cette série
Cette série soulève avant tout la question du contrôle, ou plutôt de l’absence de contrôle sur nos vies intérieures : dans quelle mesure sommes-nous en mesure d’influencer ou de contenir nos propres pensées et sentiments, ou sommes-nous simplement traversés par eux, comme ces nuages emportés par des vents plus puissants ? On accepte facilement ne pas contrôler la météo, mais est-ce identique pour notre météo intérieure ? Un autre thème abordé est celui de la répétition et des cycles — qu’il s’agisse du cycle des pensées, du cycle de la nature, ou du cycle de la vie. Ces cycles, bien qu’inévitables, ne sont pas toujours identiques ; chaque boucle, chaque tour de spirale apporte un changement, une variation subtile. Est-ce que nous évoluons réellement au sein de ces cycles, ou bien sommes-nous condamnés à reproduire les mêmes erreurs, à revoir les mêmes idées, sous des formes légèrement différentes ? Dans ce sens, cette série pourrait être perçue comme une méditation sur la répétition, sur les retours constants à certains schémas, tant dans nos vies que dans la nature. Accepte-t-on ces mouvements naturels, ou cherchons-nous à les résister, à les définir selon nos propres termes ? Et finalement, ces cycles ne sont-ils pas une invitation à nous laisser porter, à comprendre que parfois, l’acceptation de ce qui est intangible et changeant peut être la clé d’une forme de sérénité intérieure ? Les dernières peintures de la série interrogent sur notre place dans l’immensité du cosmos. Sur « Vent Stellaire », les mouvements en diagonale, presque comme des lignes de force qui traversent la toile, apportent un sentiment de vitesse, comme si nous étions emportés dans le flux inévitable de quelque chose de plus grand que nous. Ce pourrait être une métaphore de la vie elle-même : nous sommes pris dans des courants que nous ne comprenons pas toujours, poussés dans des directions inconnues. Comment réagir face à cela ? Doit-on tenter de résister, ou bien accepter que certaines forces échappent à notre contrôle ? Sur cette même peinture, il est également intéressant de noter que les nuances brillantes (jaunes, roses, bleues) s’opposent aux teintes plus sombres, on pourrait se poser la question du contraste entre le visible et l'invisible : que nous révèle ce « vent stellaire », et que nous cache-t-il ? Ce contraste renvoie à l’idée que tout n’est pas toujours clair dans notre quête de sens et de compréhension, que parfois, la lumière n’est que partiellement perceptible à travers l’obscurité de notre esprit. Les mouvements diagonaux donnent à l’œuvre une dynamique presque violente. Le vent, bien qu'invisible par nature, devient ici palpable et tangible. Ce pourrait être une représentation symbolique de ces forces intérieures, de ces pensées ou émotions qui nous traversent mais que nous ne pouvons ni saisir ni arrêter. Nous sommes emportés, tout comme les étoiles et la matière cosmique, dans ce grand tourbillon universel. En cela, la toile pose une question existentielle fondamentale : dans quelle mesure avons-nous le contrôle sur notre propre vie ? Sommes-nous simplement des particules emportées par le flux inarrêtable du temps et de l’espace ?
VÉCUS TUMULTUEUX
QUAND LES JOURS DEVIENNENT INSURMONTABLES
Nuits blanches d'insomnies,
Larmes rouges d'un corps souffrant,
Pensées noires d'un esprit envahi,
Le silence de la souffrance hurle.
Tant de douleur et tant de larmes,
Dévastée et torturée,
L'angoisse ronge, tord, brûle,
L'ombre ténébreuse détruit les pensées,
Et pénètre dans l'âme souffrante.
Le noeud du réel est mystérieux,
Tout est si absurde.
Nuits Nordiques
L'Inconnu
Envahie
"Je souffrais tant que le néant semblait reposant."